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BATIACTU « La rénovation énergétique, un défi pris "très au sérieux" par la nouvelle ministre »


Florent Lacas, le 24/05/2022 à 16:52


ENGAGEMENT. Lors de l'une de ses premières prises de parole publiques, la ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Amélie de Montchalin, a assuré qu'elle prenait "très au sérieux" le sujet de la rénovation énergétique.

Logement, transport, qualités de l'eau et de l'air, biodiversité, cohésion des territoires... : l'amplitude du ministère dirigé par Amélie de Montchalin peut donner un certain vertige. Elle a pu, ce 24 mai 2022, ouvrir quelques perspectives sur sa future action, ce 24 mai 2022, au micro de nos confrères de France inter. Assurant par exemple prendre "très au sérieux" le sujet de la rénovation énergétique. L'effort sur MaPrimeRénov' devrait ainsi être maintenu, pour maintenir le rythme de 700.000 actes de rénovation par an (des mono-gestes, dans une écrasante majorité). "Nous allons également continuer à mieux normer et encadrer pour qu'il y ait moins de fraudes et d'arnaques", a-t-elle ajouté.

L'exemple du "zéro artificialisation nette" (Zan)

La nouvelle ministre a également assuré qu'elle était, elle-même, ministre du Logement et des Transports de plein exercice ; tout en rappelant qu'en cas de victoire aux législatives, Emmanuel Macron et Élisabeth Borne pourraient décider d'étoffer l'équipe gouvernementale, en nommant des ministres délégués ou des secrétaires d'État sur ces thématiques. Selon Amélie de Montchalin, l'invention de son ministère est quoi qu'il en soit un atout pour le secteur de la construction. "Depuis des années, les professionnels demandent à ce que la transition écologique soit mise au cœur de la politique du logement", avance-t-elle. Ce qui serait aujourd'hui, grâce à cette institution pluri-disciplinaire, chose faite.

Enfin, quelques éléments sur sa future méthode ont été distillés. Elle insiste ainsi sur les idées de concertation et d'adaptation des politiques aux spécificités des territoires, prenant l'exemple de l'application du zéro artificialisation nette (Zan). Identifiant, sur ce point, deux impasses : "Soit vous dites qu'on ne met plus un gramme de béton sur aucun sol ; soit, à l'inverse, vous dites que comme de nombreux Français cherchent à se loger, et que des entreprises se développent dans ce secteur, l'artificialisation ne pose aucun problème." D'où le fait de trouver le juste milieu dans l'application de ce principe, qui prévoit, pour rappel, une division par 2 du rythme d'artificialisation d'ici à 2030.

BATIACTU - Florent Lacas, le 24/05/2022 à 16:52